TOPS & CONTRE-PERFORMANCES DU BULLETIN GP: Turquie 2021

Valtteri Bottas a remporté un premier Grand Prix en plus d’un an, alors que Lewis Hamilton a quitté Istanbul furieux de la stratégie de son équipe. Voici les tops et contre-performances du GP de Turquie.

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Crédits photo: FIA/DPPI Images

Performances au top

Valtteri Bottas (Mercedes, victoire)

Fort tout au long du weekend, Valtteri Bottas a capitalisé sur les performances de sa Mercedes à Istanbul, du début jusqu’à la fin.

Ayant profité de la pénalité de dix places à Lewis Hamilton, détenteur du meilleur temps en qualifications, le Finlandais a bien débuté l’épreuve, en réussissant son départ (ce qui ne fut pas le cas l’an dernier). Ensuite, il s’est distancé de Max Verstappen.

Quand il disait que Turquie 2021 a été son « meilleur weekend en carrière », on n’a pas le choix d’être en accord avec lui. Et ça concorde avec la Journée internationale du Porridge…


Red Bull (Max Verstappen P2 et Sergio Perez P3)

Red Bull est arrivé à Istanbul avec l’intention de réduire le déficit derrière Mercedes, sur un circuit qui avantage le rival. Mission accomplie!

Malgré un manque de rythme visible, l’écurie autrichienne a inscrit un double podium (Verstappen deuxième et Perez troisième), alors que Lewis Hamilton s’est contenté de la cinquième place.

Mention très honorable à Checo Perez, qui a retenu Hamilton derrière, en plus de nous offrir une des plus belles passes d’armes de la saison. Aussi, son dépassement sur Charles Leclerc, dans les dix derniers tours de la course, a été crucial pour obtenir un podium important pour Red Bull.

Au final, Verstappen s’amènera à Austin avec une avance de six points sur Hamilton, alors que Red Bull compte maintenant 36 points de retard sur Mercedes (un doublé vaut 43 points).


Ferrari (Charles Leclerc P4, Carlos Sainz P8)

Encore une fois, Carlos Sainz a été la vedette chez Ferrari. Parti en fond de grille, en raison d’un changement de moteur au-delà de la limite permise, l’Espagnol a effectué un paquet de dépassements pour se retrouver dans les points en si peu de temps.

Quant à Charles Leclerc, il s’est très bien qualifié et a piloté sans commettre des erreurs capitales. Hormis le manque de communication entre lui et le pitwall de Ferrari (pensiez-vous vraiment qu’il gagnerait sans s’arrêter?), le Monégasque a donné à la Scuderia des points importants dans la lutte à la troisième place au championnat des constructeurs.

Au classement des pilotes, Sainz est devant Leclerc par un demi-point! Une chance que ce n’est pas la course au titre (1984, quelqu’un?)!


Pierre Gasly (Alpha Tauri, P6)

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Hormis la pénalité de cinq secondes pour avoir causé une collision avec Fernando Alonso au départ, Pierre Gasly a été excellent, après une course en Russie compliquée.

Le Français a connu un bon deuxième relais, lui permettant de devenir une menace pour Lewis Hamilton, tout en restant éloigné de Lando Norris, qui se rapprochait de la AlphaTauri. C’est une sixième position amplement méritée pour Gasly.


Esteban Ocon (Alpine, P10)

Parlant de Français, Esteban Ocon mérite aussi sa place dans nos performances au top. Parti douzième, le pilote d’Alpine a réussi à marquer un point sans effectuer le moindre arrêt aux puits!

Comme il s’agit d’une course sur piste mouillée, les pilotes ne sont pas obligés de changer de pneus. En plus, sur une surface huileuse comme celle de l’Istanbul Park, passer des pneus intermédiaires aux slicks n’est pas une bonne idée (parlez-en à Sebastian Vettel).

Cela étant dit, Ocon a bien géré la fin de course, où il perdait énormément de terrain. Il est le premier pilote à terminer un Grand Prix sans arrêt, depuis Mika Salo, lors du Grand Prix de Monaco 1997 (Salo avait fini cinquième, synonyme de deux points au classement).


Alfa Romeo (Antonio Giovinazzi P11, Kimi Raïkkönen P12)

Absente des caméras, l’écurie Alfa Romeo a connu un bon Grand Prix, même sans marquer des points.

Partis respectivement 16e et 17e, Antonio Giovinazzi et Kimi Raïkkönen ont eu un excellent départ, se retrouvant P13 et P14 après le premier tour. Dans les derniers tours, les deux pilotes ont dépassé Daniel Ricciardo, reléguant l’Australien au 13e rang.


Contre-performances

Lewis Hamilton (Mercedes, P5)

Sans aucun doute, Lewis Hamilton avait un rythme effréné pour obtenir un podium au Istanbul Park. Par contre, son arrêt aux puits lui a vraisemblablement coûté un top 3 possible.

La décision du Britannique de vouloir rester en piste plus longtemps ou d’imiter Esteban Ocon, au final, n’était pas une très bonne idée. Cependant, sachant que Hamilton et Mercedes possédaient un avantage sur Max Verstappen et Red Bull, est-ce que cela aurait été mieux d’attendre avant de changer la composante du moteur de Lewis? Parce que, en théorie, il y avait une possibilité d’un doublé Mercedes.

Tout est à refaire à Austin, dans deux semaines.


Sebastian Vettel (Aston Martin, P18)

L’idée de passer des pneus intermédiaires aux slicks était comme échanger Mike Ribeiro contre Janne Niinimaa: un désastre annoncé.

Pourtant, cette décision a complètement ruiné les chances de points de Sebastian Vettel. À la place, il termine dix-huitième, à un tour du vainqueur. Pendant ce temps, Lance Stroll a marqué deux points quand même importants pour Aston Martin.


Fernando Alonso (Alpine, P16)

Partant cinquième pour la première fois depuis le sombre Grand Prix du Japon 2014, Fernando Alonso s’est vite retrouvé en fond de peloton, dès le premier tour. En effet, l’Espagnol a été accroché par la AlphaTauri de Pierre Gasly. Au tour suivant, il a, à son tour, accroché un autre pilote (Mick Schumacher), résultant en une pénalité de cinq secondes.

Malheureusement, Alonso n’a jamais été capable de remonter le peloton comme Carlos Sainz. Il a donc terminé seizième.


Haas (Mick Schumacher P19, Nikita Mazepin P20)

Après avoir goûté à la joie de la Q2 pour la première fois de la saison (excluant France, où Schumacher a eu un accident en fin de Q1), Haas a connu un dimanche difficile. Un autre, devrais-je écrire.

Schumacher a été accroché par Alonso, le reléguant à la dernière place. Heureusement, il a pu finir devant son coéquipier, Nikita Mazepin.

Parlant de Mazepin, il est encore passé sous les projecteurs pour les mauvaises raisons. Alors qu’il a reçu un drapeau bleu pour laisser passer Lewis Hamilton, le Russe a tardé à se tasser. Il doit vraiment continuer à travailler ses dégagements, parce qu’il pourrait causer un accident tôt ou tard. Au moins, Mazepin est chanceux de ne pas avoir reçu une pénalité.


Yuki Tsunoda (AlphaTauri, P14)

Le weekend s’est bien déroulé pour Yuki Tsunoda, qui s’est retrouvé en Q3. En plus, il a tenu tête à Lewis Hamilton, en début d’épreuve.

Par contre, le reste de sa course a été ruinée par un tête-à-queue, qui l’a fait chuté de plusieurs positions. N’ayant jamais été capable de reprendre les positions perdue, la recrue japonaise s’est contentée d’une pauvre quatorzième place.

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