La saison 2021 fut riche en rebondissements, du début jusqu’à la toute fin. Pour détendre l’atmosphère, Abdou Sall a décidé de reprendre un vieux concept d’après-saison: l’abécédaire de fin de saison! Voici la deuxième et dernière partie.
LA PREMIÈRE PARTIE DE L’ABÉCÉDAIRE 2021 DU BULLETIN GP
N comme
Norris
Lando Norris a connu sa meilleure saison en Formule 1, cette année. Le jeune Britannique a, dès la deuxième manche de la campagne, enregistré son deuxième podium en carrière (troisième). Pendant une majeure partie de l’année, il s’est retrouvé dans le top 3 au championnat des pilotes.
En plus, le pilote McLaren a obtenu sa première pole position en F1, lors du Grand Prix de Russie, en plus d’être proche de remporter l’épreuve. Au total, il a récolté une pole, quatre podiums et une sixième place au classement final. Bien qu’un top 5 aurait été parfait pour lui, il faut reconnaître que Norris continue de bien progresser.
Nashville

Permettez-moi de tricher (juste une fois).
Si Jeddah a été un shitshow pour la Formule 1, Nashville le fut pour l’IndyCar. Marcus Ericsson, le vainqueur de l’épreuve inaugurale au Tennessee, s’est transformé en Air-icsson, après avoir embouti l’arrière de la voiture de Sebastien Bourdais (en plus d’avoir une pénalité de stop-and-go). Dieu merci pour lui, une pluie de drapeaux jaunes et d’interruptions de la course lui ont permis d’effectuer une belle remontée.
En plus, Will Power et Simon Pagenaud ont brisé la règle numéro 1: ne pas entrer en contact avec son coéquipier (Penske était sûrement en furie), Colton Herta a accidenté sa Andretti, alors qu’il dominait cette épreuve, trafic monstre causé par un accrochage, etc.
Le Grand Prix avait débuté à 16:30 (heure locale; 17:30, heure de l’Est) et s’était terminé vers 18:50 environ.
J’oubliais: Cody Ware (trop lent pour la course) et le légendaire Jimmie Johnson (travaux non requis pendant un drapeau rouge) furent disqualifiés.
Au moins, le circuit est bien, avec un passage sur un pont.
O comme
Ocon
Esteban Ocon a eu Fernando Alonso comme coéquipier, en 2021, mais il a pu compter sur lui pour se surpasser. En effet, le Français a fait rager la Fédération française de la Lose, en remportant son tout premier Grand Prix en carrière, lors de la course folle en Hongrie. Il peut remercier le El Plan de Nando, consistant à retenir un Lewis Hamilton en feu, afin de savourer un premier triomphe en Formule 1.
En Turquie, Ocon est même devenu le premier pilote à disputer une course complète sans s’arrêter, depuis Mika Salo (Arrows) au GP de Monaco 1997. Avec des pneus intermédiaires, le Normand a résisté aux attaques d’Antonio Giovinazzi et de Kimi Raïkkönen, pour marquer un point.
Finalement, à Jeddah, il était à un dixième d’enregistrer son deuxième podium de la saison. En général, un très bonne saison pour Ocon.
O’Ward
L’année 2021 de Pato O’Ward fut exceptionnelle. Le Mexicain, pilotant pour Arrow McLaren SP en IndyCar, a connu sa meilleure campagne dans la série. Il a enregistré ses deux premières victoires en Indy (Texas II et Detroit II). Impliqué dans la course au titre, il se contenta de la troisième place au championnat des pilotes (grâce à une très mauvaise journée à Long Beach).
Heureusement pour lui, il s’est Zak Brown lui a donné l’opportunité de rouler dans la McLaren, lors des essais de Pirelli, après le GP d’Abu Dhabi. Il a grandement apprécié son expérience.
P comme
Private Paradise
Non, Jacques Villeneuve n’a pas sorti une version remasterisée de son CD, Private Paradise. Désolé.
Disons, cependant, que son Private Paradise a été exposé par l’équipe de l’émission Enquête, sur Radio-Canada. En effet, le champion du monde 1997 a vu son nom se retrouver dans les Pandora Papers, une fuite concernant de nombreux cas de paradis fiscaux, dont Villeneuve en a profités au cours de sa carrière de pilote (et de chanteur).
Vous pouvez visionner le segment d’Enquête, racontant comme JV a profité de paradis fiscaux.
Pirelli
Pirelli, comme à chaque année, fait parler d’elle, pour les bonnes et mauvaises raisons.
La bonne? Dès l’an prochain, la marque italienne fournira des pneus de 18 pouces aux nouvelles générations de voitures (voir image ci-dessus). Déjà utilisés en F2 et en F3, ces pneus permettront de s’associer à un design plus moderne avec la Formule 1 actuelle. Vont-ils jouer un rôle tout aussi important que les 13 pouces que nous avons connus? À suivre dès 2022!
La mauvaise raison de mettre Pirelli dans notre abécédaire: des éclatements de pneus inopinés. Ce fut le cas, lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan, où Lance Stroll et Max Verstappen ont souffert de crevaisons sans avertissement. Au Qatar, Valtteri Bottas, George Russell et Nicholas Latifi eurent aussi ce même problème, mais, à la défense de Pirelli, ces problèmes ont été causés par les vibreurs et le prolongement du relais des pilotes impliqués.
Q comme
Qatar
Remplaçant de dernière minute de l’Australie, le Qatar est devenu le 34e pays différent à accueillir une épreuve du Championnat du monde de Formule 1. La course fut disputée sur le circuit de Losail, en banlieue de Doha, capitale qatarie. La piste accueille la MotoGP depuis 2004.
Aussi, la F1 et la Fédération qatarie du sport automobile (QMMF) ont signé un contrat de 10 ans, débutant en 2023, et il y a des chances que ce soit tenu sur un circuit urbain (dans les rues de Doha) ou sur un tracé permanent (outre que Losail).
Le Grand Prix en soi fut ordinaire, où on a assisté au doublé classique Hamilton-Verstappen, mais aussi au retour de Fernando Alonso sur le podium (pour la première fois depuis Hongrie 2014).
R comme
Ricciardo
Si Carlos Sainz a réussi à s’adapter rapidement avec Ferrari, Daniel Ricciardo a du mal à faire de même. L’Australien a connu plusieurs courses difficiles, en première moitié de saison, à l’inverse de Lando Norris.
Cependant, il est parvenu à remporter sa première victoire en F1 depuis le GP de Monaco 2018, en gagnant en Italie. Même sans l’accrochage entre Lewis Hamilton et Max Verstappen, Ricciardo aurait quand même été devant le duo, après leurs arrêts aux puits.
Au final, le Honey Badger termine 8e au classement des pilotes, en espérant faire mieux en 2022.
Reutemann
En juillet dernier, Carlos Reutemann décéda à l’âge de 79 ans.
L’Argentin, surnommé « Lole », avait roulé pour Brabham, Ferrari, Williams et Lotus. Il fut sacré vice-champion en 1981, a remporté 12 victoires et enregistra 6 poles et 45 podiums. Après sa carrière de pilote, Reutemann se convertit en politicien.
En effet, il fut nommé gouverneur de la province de Santa Fe, entre 1991 et 1995 et entre 1999 et 2003. Ensuite, il se retrouva sénateur fédéral. Entre 2012 et 2021, il siégeait dans le parti d’opposition du gouvernement argentin.
Russell
George Russell a finalement eu des points avec Williams! Le Britannique, qui s’est démarqué lors de nombreuses séances de qualifications (il s’est même rendu en Q3 à quatre reprises), a totalisé 16 points en 2021.
Son fait d’armes a été son premier podium en Formule 1, acquis lors du pseudo Grand Prix de Belgique, entériné après seulement deux tours. Comme la course n’a pas atteint les 75% requis (duh), la moitié des points furent attribuées. Néanmoins, les bonnes performances du champion de Formule 2 en 2018 lui a valu un volant chez Mercedes, pour 2022.
Red Bull
Même si elle n’est pas parvenue à mettre la main sur le Championnat des constructeurs, Red Bull a connu sa meilleure saison dans l’ère hybride.
Évidemment, le sacre (tant attendu) de Max Verstappen a mis un énorme sourire sur le visage de Christian Horner, mais la deuxième moitié de saison de Sergio Perez a permis à l’écurie autrichienne (basée à Milton Keynes) de rester au plus fort de la lutte contre Mercedes.
S comme
Sprint
Cette année, la Formule 1 a testé un nouveau format: les qualifications sprint. Il s’agit d’une mini-course de 100 km (le tiers de la distance d’un Grand Prix) qui déterminera la grille de départ de l’épreuve de dimanche.
Le sprint eut lieu lors de trois courses: Grande-Bretagne, Italie et Brésil. Les trois premiers obtenaient des points (3 pour le 1er, 2 pour le 2e et 1 pour le 3e) et le vainqueur était déclaré détenteur officiel de la pole position.
À Silverstone, Max Verstappen fut le premier récipiendaire de ce nouveau format. Deux mois plus tard, à Monza, Valtteri Bottas empocha les trois points (et partit en fond de grille, en raison d’une pénalité de grille). Le Finlandais répéta l’exploit au Brésil, lors du GP de Sao Paulo.
Si ce n’était pas de la COVID-19, le Grand Prix du Canada aurait pu être la première course où cette séance spéciale serait organisée. Meilleure chance en 2022? La F1 envisage la tenue de six qualifications sprint. Selon Motorsport.com, Montréal figurerait parmi les candidats potentiels.
Silverstone
Officiellement, je ne me suis jamais prononcé sur *cet* incident sur cette plateforme (l’excuse: les préparatifs pour mon déménagement). Je garde ça pour la Revue de l’année du Bulletin GP, le 31 décembre prochain (shameless plug).
Bref, l’accrochage entre Lewis Hamilton et Max Verstappen, au premier tour du GP de Grande-Bretagne, a suscité énormément de passions dans la communauté F1. D’un côté, on avait ceux réclamant une pénalité plus sévère à Hamilton (en vertu du fait que Verstappen s’est retrouvé à l’hôpital). D’un autre côté, certains pensaient qu’il ne s’agissait d’un simple incident de course.
Peu importe l’issue, Lewis Hamilton a remporté sa course à domicile et Charles Leclerc était proche de gagner une course pour Ferrari, en presque deux ans.
Cependant, ce n’est pas pour ce premier tour que je mets Silverstone dans cet abécédaire. C’est pour l’ambiance qui resplendissait dans le circuit mythique. Avec la tenue de la toute première qualif sprint, les qualifications ont eu lieu le vendredi en fin d’après-midi.
Hamilton en pôle et George Russell qui atteint la Q3, Fernando Alonso qui réussit un départ monstre au sprint et se prend pour GigaKubica et, surtout, le retour des fans… Quel weekend! En 2020, en raison de ce virus, les deux épreuves britanniques (GB et 70e Anniversaire) eurent lieu à huis clos. C’était vraiment bizarre comme sensation.
Déjà que ce fut compliqué de suivre le Canadien au Centre Bell à huis clos et Liverpool à Anfield sans ses bruyants spectateurs (#référencesoccer), imaginez une autre année de F1 à Silverstone sans fans. Difficile.
Bref, je suis bien content que l’ambiance britannique ait ensoleillé ce weekend (déjà ensoleillé).
Shoey
Shitshow
Se référer à BELGIQUE, JEDDAH (et Nashville, mettons)
T comme
Tsunoda
Yuki Tsunoda a connu des hauts et bas, pour son année recrue en Formule 1. À son tout premier Grand Prix, au Bahreïn, il s’est très bien comporté (en piste. Pas ses énervements à la radio.), inscrivant ses premiers points en carrière (neuvième).
La suite de la saison inaugurale du Japonais fut difficile. Il a dû attendre à Bakou, pour se retrouver dans le top 10 à nouveau. Lors de la deuxième moitié de la saison, Tsunoda a connu de meilleures courses, mais a été injustement accusé par Red Bull d’avoir ruiné les tours de qualifications de Max Verstappen et de Sergio Perez à Mexico City. Heureusement, il a terminé sur une bonne note, avec une quatrième place à Abu Dhabi.
Avec ses 32 points, il a permis à AlphaTauri de connaître sa meilleure saison de leur histoire (incluant l’ère Toro Rosso et Minardi). Qu’est-ce que 2022 nous réservera pour Tsunoda?
Traffic paradise
Parlant de Tsunoda, il nous a amusés, en se plaignant du trafic devant lui, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, à Imola.
Maintenant, au lieu d’avoir des flashbacks de la farce de la Q3 au GP d’Italie 2019, on pensera au traffic paradise de Yuki.
Is that what we think it is? ??
In the words of @yukitsunoda07, it’s a traffic paradise! ?#SaudiArabianGP ?? #F2 pic.twitter.com/8IPvWEoHC3
— Formula 2 (@Formula2) December 3, 2021
U comme
Uralkali
Uralkali a fait son apparition légèrement (?) controversée en Formule 1.
La compagnie russe, spécialisée dans la vente de produits chimiques, est la propriété de Dmitry Mazepin, le père de Nikita. Avec l’arrivée du pilote russe, Haas s’est aussi dégotée un sponsor principal.
Uralkali, Haas F1’s new title partner, unveiled a new branding identity through the team’s livery reveal.
Their corporate colours are now based on Russian flag colours, with blue replacing the green. The wordmark was altered to keep a consistent weight.#HaasF1 #F1 #Uralkali pic.twitter.com/HFjPJUjucd
— Decalspotters (@decalspotters) March 4, 2021
La raison de la controverse est que la livrée de la Haas VF-21 arbore les couleurs de la Russie. Or, avec les sanctions imposées à la Russie pour leur scandale de dopage, il y a quelques années, le pays d’Alex Ovechkin ne peut être représenté dans les championnats du monde. Or, cela inclut la Formule 1 (et c’est pour ça que vous avez vu la mention RAF dans les données graphiques de la F1, à côté de Mazepin).
Heureusement pour Uralkali, Haas et Brandon Seaber (le designer de la livrée), rien n’indiquait que la livrée enfreignait les règles.
V comme
Verstappen
Quelle saison de Max Verstappen!
Le Néerlandais est devenu le 34e Champion du monde différent de l’histoire de la Formule 1, grâce à un dépassement sur Lewis Hamilton dans le dernier tour de la saison 2021. Outre cela, le fils de Jos Verstappen fut incroyable.
Tout d’abord, outre Hongrie (9e), il n’a terminé que premier et deuxième, quand il franchissait la ligne d’arrivée. Ensuite, il a mené plus de tours que le restant du plateau (652 contre 645 pour Max). Finalement, il a commis très, très peu d’erreurs.
Seul Jeddah peut être considéré comme un vrai faux-pas (tape le mur sur un tour lancé du tonnerre et les événements pendant la course, contre Lewis Hamilton). Sinon, le numéro 33 (qui portera le numéro 1 en 2022) a été complètement remarquable.
Ce n’était qu’une question de temps, avant qu’il ne soit sacré champion du monde.
Vettel
Vous souvenez-vous du moment où plusieurs personnes se demandaient si Sebastian Vettel était fini?
Ouais ben il ne l’est pas.
Alors que Lance Stroll avait inscrit les premiers points d’Aston Martin 2.o, le quadruple champion du monde avait du mal à s’adapter avec la AMR21, dans les premières épreuves. Une fois bien installé, l’Allemand a livré la marchandise.
Au Grand Prix d’Azerbaïdjan, il a obtenu le premier podium de l’histoire de la marque préférée de James Bond, en terminant deuxième. Il finit aussi deuxième, à Budapest, mais il fut disqualifié, car il n’avait pas assez d’essence pour l’inspection technique de la FIA.
Néanmoins, ce fut une campagne difficile pour Vettel (et pour Aston Martin), mais rien n’est perdu pour 2022.
Hors-piste, l’Allemand s’est beaucoup impliqué en ramassant les ordures, après le GP de Grande-Bretagne, en construisant un hôtel pour abeilles avec des enfants et en devenant un mentor pour Mick Schumacher.
W comme
Walker

En mars dernier, la Formule 1 a perdu une de ses voix les plus célèbres. Le grand Murray Walker décéda à l’âge de 97 ans.
Pendant des décennies, Walker était la Voix de la F1, alors qu’il commentait les Grands Prix pour la BBC (1978 à 1997) et pour ITV (1998 à 2001). En plus de cela, il décrivait des courses de moto, de F2 et F3, la BTCC et bien d’autres sports.
Il prit sa retraite en 2001, mais revint commenter le Grand Prix d’Europe 2007, pour la radio de la BBC (en remplacement de David Croft).
Walker était surtout connu pour ses Murrayismes, des gaffes de description ou des tournures de phrases comiques (ex.: « Unless I am very much mistaken…. I AM very much mistaken! »).
Williams
Sur le plan sportif, Williams s’est satisfaite de nombreuses bonnes performances de la part de George Russell en qualifications, ainsi que la bonne progression de Nicholas Latifi. Les deux pilotes ont permis à l’écurie établie à Grove de marquer des premiers points depuis Allemagne 2019.
Le podium de Russell, en Belgique, était le premier depuis celui de Lance Stroll, au crashfest Grand Prix d’Azerbaïdjan 2017.
Malheureusement, l’écurie a perdu son fondateur, en Sir Frank Williams, le 28 novembre dernier. Il fut l’un des grands membres de l’époque des garagistes, qui sont des écuries indépendantes bâties dans des petits garages, peu importe le succès passé.
Sous ses ordres, Williams remporta 114 victoires, obtint 128 pole positions et 133 podiums et mit la main sur 7 Championnats des pilotes et 9 Championnats des constructeurs.
Whitmarsh
Le grand retour de Martin Whitmarsh en Formule 1!
En effet, Whitmarsh a été recruté par Aston Martin, en tant que PDG de Aston Martin Performance Technologies, une division s’occupant du développement technique des voitures, incluant l’écurie de Formule 1.
Le Britannique de 63 ans était membre de McLaren pendant 25 ans, ayant quitté en 2014. Il fut directeur de l’écurie en 2004, remplaçant Ron Dennis, qui voulut se concentrer sur les autres divisions de la firme de Woking.
Entre son départ de McLaren, en 2014, et son embauche chez Aston Martin, Whitmarsh faisait partie du conseil d’administration de la Formule E et avait participé à l’élaboration de la Commission Hamilton, programme lancé par Lewis Hamilton, afin de cerner les problèmes de diversité en course automobile.
Le recrutement de Martin Whitmarsh fait partie des plans de Lawrence Stroll d’amener Aston Martin vers un titre de Champion des constructeurs, d’ici 5 ans.
Wolff
Mon image préférée de l’année!
Y comme
Yas Marina
Hormis la grande finale (controversée) de la saison 2021, Yas Marina se retrouve dans notre abécédaire par défaut. Cette année, le circuit d’Abu Dhabi a effectué des changements, afin de rendre le spectacle moins endormant.
L’ancienne chicane qui précédait l’épingle a été supprimée. Nous avons maintenant un épingle rapide, permettant aux pilotes une meilleure chance de dépasser ou de se rapprocher de la zone de détection du DRS.
L’autre modification majeure apportée au Yas Marina: la suppression (ENFIN!!!!) de l’enchaînement de virages 10-11-12-13! Elle est remplacée par une simple courbe légèrement inclinée, favorisant aussi les dépassements.
Le troisième et dernier secteur du circuit d’Abu Dhabi a été aussi revu. Les nouveaux tournants 10 à 16 ont vu leurs angles être changés, avec l’objectif que les voitures puissent se suivre sans perdre de l’adhérence et de l’appui aérodynamique.
Est-ce que la course fut meilleure que les dernières éditions? Oui, mais ce fut, globalement, ordinaire.
Z comme
Zhou
Guanyu Zhou a été officiellement nommé pilote pour Alfa Romeo, en 2022.
Il devient, ainsi, le premier pilote chinois à devenir titulaire au Championnat du monde de Formule 1. En effet, il y a eu deux autres participants de la Chine, mais ils ont pris part aux essais libres seulement. Le premier fut Qing Hua Ma, présents lors de 4 FP1 en 2012, avec HRT, et 1 FP1 en 2013 (avec Caterham). Le deuxième: Adderly Fong. Né à Vancouver, Fong participa aux essais du vendredi matin, pendant le GP d’Abu Dhabi 2014.
Zhou s’amène en F1, en remplaçant Antonio Giovinazzi chez Alfa Romeo et en ayant terminé deuxième au Championnat de Formule 2, derrière Oscar Piastri. Le contrat de Zhou avec l’écurie de Hinwil signifie donc que le jeune Chinois a rompu son association avec Alpine, avec qui il était membre de l’Académie de jeunes pilotes.
Il a même eu la chance de conduire la Alpine, lors de la pratique matinale du vendredi du GP d’Autriche, prenant le volant de Fernando Alonso (une des idoles de jeunesse). En 2022, il aura le numéro 24, en l’honneur du légendaire Kobe Bryant, son idole.
Zak
Cher Zak,
Peux-tu ne pas arrêter de parier avec tes pilotes? D’abord, tu avais promis à Pato O’Ward une conduite d’une McLaren à Abu Dhabi, en cas de victoire en IndyCar en 2021. Chose due.
Ensuite, tu avais promis à Daniel Ricciardo de conduire la Chevrolet Monte Carlo 1984 de Dale Earnhardt, s’il obtenait un podium cette année. Il est allé plus loin, à Monza.
Ta stratégie semble fonctionner avec tes employés. Maintenant, peux-tu faire la même chose avec Felix Rosenqvist?
Merci beaucoup et joyeux temps des fêtes, avec ton nouveau tatouage!
Zandvoort
Pour la première fois depuis 1985, la Formule 1 revenait à Zandvoort, dans le cadre du retour du Grand Prix des Pays-Bas.
Si l’ambiance survoltée et la vague orange furent des moments marquants de cette fin de semaine de course, l’épreuve en soi fut soporifique. D’accord, la remontée de Sergio Perez était bonne à regarder.
Dieu merci pour le spectacle d’après-course!