Après sa victoire au Grand Prix du Canada, Max Verstappen veut continuer sur sa lancée, alors que la Formule 1 se déplace à Silverstone. Le GP de Grande-Bretagne sera aussi une course ou on verra de nouvelles évolutions.
Un message de remerciement
Avant de commencer, je tiens à vous remercier énormément pour la belle réponse reçue, après la sortie de notre Guide du GP du Canada 2022, rédigé avec Julien Légaré-Turcotte, de La Monoplace. C’est énormément apprécié.
Ce fut énormément plaisant de me déplacer dans un café au centre-ville de Montréal, vers 8:30, et de discuter avec Julien, co-fondateur de La Monoplace (dans lequel j’agis comme modérateur).
Pendant quatre heures, Julien et moi avons fait du remue-méninges sur le contenu qu’on a mis dans ledit guide. Entre deux sujets sérieux, il m’a envoyé un meme de Michael Masi, avec des flammes. Évidemment, c’est inspiré de ce fameux meme avec Nico Rosberg. Julien appelle ceci Bring back the Massive.
J’ai même fait de sa création mon nouveau fond d’écan!
(Désolé aux fans de Lewis Hamilton.)
Bref, au bout de quatre heures, on a réussi à mettre sur table 14 pages du guide. Lorsque nous avons publié le tout sur nos plateformes respectives, la réponse fut excellente: Julien a reçu bien des courriels, demandant un fichier PDF; moi, des messages en privé sur le compte du Bulletin GP sur Facebook.
Nous espérons qu’il fut utile, pendant la fin de semaine du Grand Prix du Canada. C’est une certitude qu’on reproduira un même guide pour 2023.
Le festival des mises à jour
Au cours de la fin de semaine, certaines écuries profiteront de Silverstone pour tester leurs nouvelles mises à jour majeures installées sur leurs voitures. Le GP de Grande-Bretagne sera la deuxième course en 2022 ou les écuries montreront leurs développements (le premier étant Espagne).
Évidemment, l’équipe qui va retenir l’attention est Mercedes. Les champions en titre depuis 2014 ne connaissent pas leur meilleur début de saison depuis des lunes. Cependant, le clan germano-britannique s’attend à ce que les mises à jours leur permettent de se battre contre Red Bull et Ferrari. En Espagne, Lewis Hamilton avait un rythme de course similiaire à celui de Max Verstappen (mais son début de Grand Prix fut gâché par un contact avec Kevin Magnussen). Dans la même épreuve, George Russell s’est battu contre Verstappen, pour la tête de la course. Le talon d’Achille de Mercedes est le marsouinage, qui fut très visible en Azerbaïdjan et en début de campagne 2022.
Mercedes n’est pas la seule équipe à amener des développements sur leurs monoplaces. Williams a annoncé que le châssis d’Alex Albon se doterait de nouvelles pièeces, dont une refonte de leurs pontons. Lesdits pontons sont inspirés du design de Red Bull, selon les dires d’Albon. Williams, dix fois vainqueur du classique britannique, ne compte que trois points en 2022. Quant à Nicholas Latifi, il devra attendre avant de piloter la FW44 revue et corrigée.
Chez Aston Martin, dont les usines se situent à quelques kilomètres de Silverstone, amènera aussi une deuxième version de leur package, que nous avons pu voir en Espagne. Aston Martin avait montré des éclats de bonnes performances, avec une sixième place de Sebastian Vettel à Bakou et la dixième place de Lance Stroll à Montréal.
Alpine et Alfa Romeo auront aussi des mises à jour placées sur leurs châssis. Pour Alfa Romeo, il y a un souhait que la C42 soit plus fiable que lors des dernières épreuves, cette saison. Du côté d’Alpine, Esteban Ocon a vraiment hâte de conduire la A522 « presque nouvelle », alors que l’équipe française aura de nouveaux pontons.
Un peu de météo britannique, quelqu’un?
Une visite en Grande-Bretagne n’est pas complète sans avoir goûté à la fameuse météo british.
En effet, il y a de fortes chances que la pluie s’invite de la partie, mais principalement pour vendredi et samedi. Pour la course, dimanche, les chances de précipitations sont très faibles. Durant l’ensemble du week-end, les températures ambiantes ne devraient pas dépasser les 20 degrés Celsius. En contraste, l’an dernier, c’était ensoleillé et très chaud pour les trois jours d’action.
Ça tombe relativement bien pour les écuries, car Pirelli a amené le trio de pneus les plus durs de leur sélection (C1, C2 et C3). Les idées de stratégies pourraient changer, d’ici dimanche.
Le circuit
Depuis 1948, le circuit de Silverstone a énormément changé, surtout au fil des trente dernières années. Avec l’exclusivité du Grand Prix de Grande-Bretagne, la piste est passé de très rapide à lente, en 1991. Cependant, les travaux majeurs en 2011 ont redonné à Silverstone une certaine lettre de noblesse qu’elle avait.
Les pilotes peuvent entamer certains virages à vive allure (Abbey, Copse et l’enchaînement Maggots-Becketts-Chapel), sans lâcher l’accélérateur.
Silverstone est un endroit idéal pour effecteur de beaux dépassements. Village (virage 3), Brooklands & Luffield (virage 7) et Vale (entre les virages 15 et 16) sont les spots où c’est possible.